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Vous avez l’impression de devoir tout maîtriser pour être crédible ? Vous vous sentez coupable quand vous dites non ? Vous êtes convaincue que pour réussir, il suffit de travailler dur ?
C’est étrange, n’est-ce pas ? Ce sentiment diffus que, malgré tous vos efforts, il reste toujours un détail à améliorer, un point à anticiper, une responsabilité à assumer. Vous faites ce qu’il faut, vous donnez le meilleur de vous-même, et pourtant… il y a toujours cette petite voix intérieure qui murmure « Tu pourrais mieux faire. »
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Normal. Vous avez toujours fonctionné comme ça.
Quand une mission arrive, vous l’acceptez. Quand on vous demande un service, vous répondez présente. Parce que c’est ce qu’une professionnelle consciencieuse est censée faire, non ?
Mais est-ce vraiment la meilleure manière d’avancer ?
Imaginez un instant que certaines de ces règles que vous suivez inconsciemment soient en réalité… fausses. Qu’elles ne soient pas des vérités absolues, mais plutôt des idées reçues qui freinent votre progression.
Étrange idée, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est ce que nous allons explorer ensemble. Quelle est cette première croyance ?
Croyance #1 : « Je dois être capable de tout gérer moi-même »

⚠️ Le mythe : « Si je délègue, le travail ne sera pas fait aussi bien que si je le fais moi-même. »
Ou encore : « J’ai plus vite fait de le faire moi-même que d’expliquer ce que je veux« .
L’une de mes anciennes managers m’a raconté cette histoire à propos de l’une de ses collaboratrices (appelons-la Coralie).
Coralie donnait tout pour son travail. C’était une collaboratrice impliquée, très impliquée… trop impliquée.
Ma manager l’appréciait, mais voyait bien que Coralie tirait trop sur la corde et a commencé à s’inquiéter. À plusieurs reprises, elle lui avait glissé, avec douceur :
« Je vois tout ce que tu fais. Tu travailles tard… Et je m’inquiète vraiment pour toi. Si tu veux, on peut rééquilibrer ta charge de travail, tu sais. »Mais Coralie n’a rien voulu entendre. « Je vais très bien, je vais m’en sortir. »
Elle a tenu. Effectivement. Jusqu’au jour où son corps a dit stop.
Trois mois plus tard, elle était en arrêt. Burn-out.
Bien sûr que vous pouvez tout gérer. Vous l’avez toujours fait. Quand il faut s’organiser, vous êtes celle qui prévoit. Quand il faut anticiper, vous êtes celle qui repère les problèmes avant qu’ils n’arrivent. Quand il faut prendre en charge une tâche supplémentaire, vous la prenez, parce que vous savez que ce sera bien fait.
Mais entre nous… est-ce vraiment la meilleure solution ?
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Parce que gérer, c’est bien. Mais tout porter seule, c’est une autre histoire. Une histoire qui, souvent, finit de la même manière…
❌ Pourquoi c’est limitant ?
- Vous vous épuisez inutilement → Prendre des responsabilités ne signifie pas tout prendre en charge, mais répartir intelligemment la charge de travail. À force de tout porter seule, vous finissez par vous épuiser… sans que cela soit forcément reconnu.
- Cela limite votre progression → Plus vous êtes accaparée par l’opérationnel, moins vous avez de temps pour des tâches stratégiques. Résultat : on vous perçoit comme une exécutante fiable, mais pas comme une leader qui prend de la hauteur.
- Les autres ne progressent pas → En refusant de déléguer, vous devenez experte dans votre domaine… mais aussi indispensable, car personne d’autre n’a eu l’occasion d’apprendre à faire votre travail. Que se passe-t-il si vous devez vous absenter ?
✏️ Approche neuroscientifique → Votre cerveau est conçu pour gérer un certain niveau de charge cognitive. Plus vous accumulez de tâches, plus votre concentration se disperse, augmentant ainsi le risque d’erreurs et la fatigue mentale.
✅ Comment s’en libérer ?
- Identifier ce qui peut être délégué → Tout ne nécessite pas votre niveau d’exigence. Certaines tâches peuvent être bien faites… différemment.
- Investir du temps dans l’explication → Perdre 10 minutes à expliquer aujourd’hui peut vous faire gagner 10 heures demain.
- Repenser votre rôle → Déléguer, ce n’est pas perdre du temps, c’est optimiser votre impact. Un bon leader transmet, il ne se contente pas d’exécuter.
Voilà. C’est un bon début. Mais parfois, ce n’est pas seulement une question de charge de travail.
Parfois, il y a autre chose qui vous retient.
Quelque chose d’encore plus insidieux… et que vous n’avez peut-être même pas remarqué. Voyons de quoi il s’agit…
Croyance #2 – Il faut travailler dur pour réussir

⚠️ Le mythe : « Si un travail est trop facile, c’est qu’il n’a pas de valeur. »
Ou encore : « Rien de vraiment bien fait ne peut s’obtenir sans effort. »
Lors d’un atelier de coachs internes, nous avons expérimenté un exercice inspiré de la Gestalt-thérapie, une approche qui met l’accent sur l’expérience vécue dans l’instant et sur la prise de conscience de ses schémas de pensée.
L’exercice était simple : nous devions noter sur un papier une chose très importante pour nous, puis le plier et le tenir dans notre main. Face à un binôme, nous avancions lentement l’un vers l’autre, jusqu’à être suffisamment proches pour que l’un de nous prenne la feuille de l’autre, tout en maintenant un contact visuel.
Quand mon tour est venu de prendre le papier de mon collègue, il n’y a eu quasiment aucune résistance. Il me l’a simplement laissé.
Et là… un choc. Une vraie frustration : c’était trop simple. Trop facile. Comme si ça ne valait rien.
Et c’est là que j’ai compris.
J’avais toujours cru que pour mériter quelque chose, il fallait lutter, batailler, fournir un effort considérable. Que si c’était facile, c’est qu’il n’y avait pas de mérite, que ce n’était pas « vraiment » gagné.
Cet exercice, aussi anodin qu’il paraisse, a mis en lumière un mécanisme profondément ancré en moi. Une croyance dont je ne soupçonnais même pas l’existence… mais qui influençait ma façon d’avancer depuis toujours.
Vous le savez. Ce qui compte, ce n’est pas d’en faire plus que les autres. Ce n’est pas non plus une question d’image ou de récompense. Non, ce qui compte, c’est que les choses soient bien faites. Dans les règles. Avec rigueur. Avec exigence.
Si un travail vous demande peu d’efforts, c’est suspect. Avez-vous pensé à tous les détails ? Avez-vous suffisamment approfondi ? Un bon résultat est le fruit d’un travail minutieux, pas d’un coup de chance. Vous vous méfiez de la facilité.
Mais à force d’exiger le meilleur, vous finissez parfois par en faire trop. Trop d’améliorations, trop de perfectionnements, trop de contrôle… et surtout trop de temps passé là où ce n’est plus nécessaire.
Et si vous pouviez obtenir un travail tout aussi fiable, tout aussi juste… en vous épuisant moins ?
❌ Pourquoi c’est limitant ?
• L’optimisation excessive fait perdre un temps précieux → Quand tout est déjà correct, rajouter une touche finale supplémentaire n’apporte pas toujours de réelle valeur.
• Vous passez parfois à côté d’autres priorités → À force de peaufiner un point de détail, le reste du projet peut en pâtir.
• Votre niveau d’exigence peut être plus élevé que nécessaire → Ce que vous considérez comme « juste correct » est souvent déjà très bien pour les autres.
✏️ Approche neuroscientifique → La recherche constante de perfection sollicite en permanence le cortex préfrontal, augmentant la charge mentale et diminuant la capacité de prise de recul.
✅ Comment s’en libérer ?
- Fixer un seuil de qualité suffisant → Définir à l’avance ce qui est acceptable permet d’éviter d’ajouter des retouches infinies.
- S’entraîner à boucler un travail sans y revenir → Posez-vous la question : est-ce réellement nécessaire, ou est-ce une habitude ?
- Différencier l’essentiel du secondaire → Tous les détails n’ont pas la même importance. Selon le principe du 80/20 (loi de Pareto), 20 % des efforts génèrent 80 % des résultats. Identifier ces 20 % permet d’investir son exigence là où elle a un véritable impact, plutôt que de s’épuiser sur des détails qui ne changent rien au résultat final.
Et si, au lieu d’en faire toujours plus, il suffisait de choisir où placer son énergie ? Mais encore faut-il savoir ce qui mérite vraiment votre attention…
Croyance 3# – Refuser une demande ne se fait pas

⚠️ Le mythe : « Dire non, c’est manquer de professionnalisme. »
Ou encore : « Si j’accepte, c’est plus simple pour tout le monde. »
Il y a quelques années, lorsque j’ai pris le poste d’assistante au contrôle de gestion, ma manager de l’époque m’a dit une chose qui m’a laissée sans voix : ‘Ici, il va falloir que tu apprennes à dire non.’
Moi qui pensais être là pour répondre aux besoins de mes collègues, j’étais sidérée.
Elle a poursuivi : ‘Tu vas vite t’apercevoir qu’on va venir te demander des extractions à la dernière minute alors que c’est à eux de le faire. Ou bien ils vont te demander des choses irréalistes. Il faudra que tu expliques pourquoi ce n’est pas possible.’C’est le meilleur conseil qu’elle ait pu me donner ! Grâce à elle, j’ai appris à poser des limites et à expliquer mes refus avec clarté.
Et vous savez quoi ? Vous n’allez pas me croire… Personne ne m’en a jamais voulu ! Je l’en remercie encore aujourd’hui.
Vous avez déjà vécu cette situation où quelqu’un vous sollicite pour une tâche, une réunion, un service ? Vous avez déjà beaucoup à faire, mais malgré tout, vous hochez la tête. Vous acceptez. Encore une fois.
Parce que c’est plus simple, plus rapide, moins inconfortable. Parce que vous êtes une personne fiable et qu’on sait qu’on peut compter sur vous.
Mais il y a une question que vous ne vous posez peut-être pas. Une question qui pourrait tout changer.
❌ Pourquoi c’est limitant ?
- Votre temps devient celui des autres → Plus vous dites oui, plus on vient vers vous. Jusqu’à ce que vos propres priorités passent au second plan.
- Vous prenez sur vous… au détriment de votre propre travail → Accepter trop de demandes, c’est empiéter sur des tâches qui vous importent réellement… voire sur vos temps de pause, pourtant cruciaux pour souffler et maintenir votre concentration.
- Vous devenez « celle qui arrange tout » → On finit par venir vous voir en premier, non pas parce que c’est votre rôle, mais parce que vous prenez naturellement les choses en main… et que c’est toujours impeccable !
✏️ Approche neuroscientifique → Accepter par automatisme est une réaction du cerveau liée à la peur du rejet et au conditionnement social. Apprendre à poser des limites favorise un meilleur équilibre mental.
A lire aussi – Dire Non : 7 conseils pour oser s’affirmer
✅ Comment s’en libérer ?
- Au lieu de dire oui immédiatement, répondez : ‘Je regarde et je vous redis’ → S’accorder du temps avant de répondre permet de vérifier si cette demande est vraiment de votre ressort, d’une part, et si elle rentre dans votre agenda, d’autre part.
- Clarifier ses propres priorités → Vous ne pouvez pas tout faire. Ce que vous acceptez a un coût : le temps que vous n’investissez pas ailleurs… y compris pour vous et votre bien-être.
- Comprendre que dire non, c’est aussi être respectée → Poser une limite ne signifie pas manquer d’engagement, bien au contraire : cela montre que vous savez reconnaître ce qui est important et que vous gérez votre temps avec discernement. Une personne qui sait dire non inspire confiance et fiabilité – y compris aux managers.
Vous pensiez qu’accepter toutes les demandes était une preuve de professionnalisme ? Il y a pourtant un autre facteur encore plus déterminant…
Croyance 4# – Je ne suis pas légitime pour occuper ce poste/gérer ce projet

⚠️ Le mythe : « Je n’ai pas les diplômes, l’expérience ou les formations nécessaires pour pouvoir prétendre à ce poste/ce projet. »
Ou encore : « Je ne maîtrise pas tout à 100%, ce serait irresponsable d’accepter ce poste/ce projet. »
Ecoutez cette anecdote très révélatrice… Une manager a transmis à sa collaboratrice une offre de poste exigeant de parler couramment anglais. Jugeant ne pas avoir le niveau requis, cette dernière n’a pas postulé. Quelques mois plus tard, elle découvre qu’un collègue, dont l’anglais était encore plus approximatif que le sien, avait décroché le poste.
Sa réaction ? « Ils prennent vraiment n’importe qui dans cette boîte ! » … même après avoir appris que ce collègue avait obtenu une formation pour améliorer son anglais.
On vous a proposé ce poste ou ce projet ? Sur le papier, tout est logique : vous avez les compétences, l’expérience. Alors vous avez accepté ce poste. Vous êtes responsable de ce projet.
Mais une petite voix intérieure vous assaille : « Je ne suis pas assez qualifiée pour ça. J’aurais dû mieux me préparer. J’aurais dû approfondir encore ce sujet avant d’accepter. »
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Et pourtant… vous savez que vous ne cesserez jamais de voir ce qui vous manque. Parce que c’est ainsi que vous fonctionnez : votre attention se porte sur les améliorations possibles, rarement sur vos acquis.
❌ Pourquoi c’est limitant ?
- Plus vous avez d’exigence, moins vous vous sentez à la hauteur → Aucun expert ne sait tout. L’expertise vient en avançant. Si vous attendez de vous sentir prête à 100%, vous attendrez toute votre vie.
- D’autres, moins compétents mais plus audacieux, ont un meilleur déroulement de carrière → Vous ne manquez pas de compétences, vous n’avez juste pas conscience de vos capacités. Et croyez-moi, elles sont largement au-dessus de la moyenne ! À force d’attendre de vous sentir « prête », vous laissez passer des opportunités.
- Vous refusez de vous accorder le même regard bienveillant que vous avez pour les autres → Vous seriez la première à dire à une collègue qu’elle est légitime. Alors pourquoi pas vous ?
✏️ Approche neuroscientifique → Depuis l’enfance, votre cerveau a intégré l’idée qu’il faut maîtriser avant d’agir. Ce biais d’attention vous pousse à voir ce qui manque plutôt que ce que vous avez déjà acquis, déclenchant une réponse de stress et faussant votre perception de votre niveau réel. Résultat ? Une pression inutile qui vous freine plus qu’elle ne vous aide.
✅ Comment s’en libérer ?
- Ne laissez pas vos peurs guider vos décisions → D’autres, moins compétents mais plus sûrs d’eux, avancent parce qu’ils n’attendent pas d’être parfaitement prêts. Ce n’est pas l’assurance qui précède l’expérience, c’est l’expérience qui apporte l’assurance.
- Évaluer vos propres critères d’exigence → Sont-ils réalistes ? Ou juste le reflet de votre besoin de trop bien faire ? Laissez les faits parler plutôt que vos impressions : listez vos réussites passées et regardez objectivement ce que vous avez déjà accompli.
- Remplacer « Je ne suis pas prête » par « J’apprends en avançant » → L’expérience ne s’acquiert qu’en action. Vous avez la capacité d’apprendre vite et de vous adapter. Faites-vous confiance.
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Vous croyez encore que la légitimité est un statut qu’on vous accorde ? Il y a une autre manière de voir les choses… Mais ce n’est pas le seul piège invisible qui peut saboter votre progression. Un autre mécanisme, tout aussi insidieux, vous empêche peut-être d’avancer sans même que vous en ayez conscience.
Croyance 5# – Si je fais bien mon travail, je serai récompensée

⚠️ Le mythe : « Si mon travail est de qualité, il sera forcément remarqué et je serai automatiquement récompensée. »
Ou encore : « Je me concentre sur bien faire. Celles qui passent leur temps à se mettre en avant, c’est du ‘m’as-tu-vu’. »
Une dernière anecdote. Arthur. Mon mentor. Je vous en ai déjà parlé. Un manager à la grande gueule, provocateur… mais surtout un fin observateur du monde du travail. Il adorait nous faire réfléchir, nous pousser à voir les choses autrement.
Un jour, pendant la période des notations, alors que certains s’indignaient de ne pas avoir obtenu la promotion qu’ils pensaient mériter, il nous a lancé cette phrase :
« Les gars, il y a le savoir-faire et le faire-savoir. Et il vaut mieux avoir le faire-savoir que le savoir-faire. »
J’ai buggé. Mon cerveau a tenté d’analyser la différence entre les deux.
Et puis j’ai réfléchi… et j’ai été scotchée. J’avais toujours cru que travailler dur et bien devait suffire. Que cela finirait forcément par payer, comme à l’école.
Comment ça, « il vaut mieux avoir le faire-savoir » ?
J’ai continué à cogiter.
Je bossais dur. Je faisais tout bien. J’étais consciencieuse.
Mais combien de fois avais-je parlé de mes résultats ? Combien de fois avais-je fait en sorte qu’on les remarque ?
Aucune.
J’attendais qu’on me récompense naturellement.
Mais personne ne vérifie les copies dans le monde du travail !
Et pendant que je me concentrais sur bien faire, d’autres se concentraient sur être vus.
Devinez qui obtenait les promotions ?
Vous aussi, vous donnez toujours le meilleur, respectez les délais, ne laissez rien au hasard et pensez que la qualité de votre travail parle pour vous ?
Alors, expliquez-moi une chose.
Pourquoi avez-vous déjà vu une personne nettement moins impliquée être promue à votre place ? Pourquoi vous confie-t-on toujours des missions complexes sans que cela se traduise par une évolution de votre poste ?
Tout semble indiquer que bien faire son travail devrait logiquement mener à une reconnaissance.
Mais alors… pourquoi ça ne fonctionne pas ?
Et si vous aviez oublié une variable essentielle dans cette équation ?
❌ Pourquoi c’est limitant ?
- Vous travaillez dur… mais sans stratégie → Dans un monde idéal, la rigueur suffirait. Mais dans la réalité, les managers sont absorbés par leurs propres missions et n’ont pas le temps d’observer chaque membre de leur équipe en détail. Qui travaille beaucoup ? Qui travaille moins ? Ils n’en ont aucune idée. Alors ils se fient à ceux qui savent se rendre visibles. Ceux qui prennent la parole. Ceux qui osent parler de leurs résultats. Et sans même s’en rendre compte, les managers finissent par privilégier ces profils au moment des promotions.
- Vous risquez de devenir indispensable… mais pas promouvable → Si vous faites un travail irréprochable dans votre poste actuel, votre hiérarchie voudra vous y maintenir. Après tout, pourquoi changer une personne qui assure avec autant de sérieux ? Et lorsque vous voudrez évoluer, on pourra vous reprocher de ne pas avoir assez de missions transverses à votre actif, ou de ne pas avoir montré votre capacité à prendre des initiatives.
- Vous risquez de vous épuiser sans retour → Travailler toujours plus dans l’attente d’une reconnaissance extérieure peut mener à la frustration… voire au découragement. D’autant plus quand vous voyez d’autres collègues, moins investis, obtenir des promotions sous vos yeux.
✏️ Approche neuroscientifique → Le biais de confirmation vous pousse à croire que si vous avez toujours été reconnue pour votre travail bien fait, cela continuera. Or, plus on monte en responsabilité, plus les critères de reconnaissance évoluent.
✅ Comment s’en libérer ?
- Apprendre à valoriser votre travail → Ce n’est pas aux autres de deviner votre valeur, c’est à vous de la montrer. Ce n’est pas du « m’as-tu-vu », c’est une nécessité. Faites savoir ce que vous accomplissez.
- Observer ceux qui progressent → Comment font-ils ? Demandez-leur de raconter leur parcours. Lisez des biographies ou écoutez des podcasts de personnes inspirantes. Vous pourriez être surprise de voir que l’excellence n’est pas leur seul atout.
- Créer des opportunités d’échange avec votre hiérarchie → Partagez régulièrement vos avancées et vos idées lors de réunions ou d’entretiens. C’est en maintenant le dialogue que l’on vous perçoit comme un élément clé de l’équipe.
- Développer votre réseau interne → Échangez avec des collègues influents, participez à des projets transverses et faites connaître votre expertise. Une carrière évolue aussi grâce aux connexions que vous créez, bien plus que vous ne l’imaginez !
Pour conclure
Il y a quelques années, je pensais encore que la rigueur, le sérieux, le travail bien fait suffisaient à tracer une carrière. Et puis j’ai observé autour de moi. J’ai vu des gens avancer plus vite, être reconnus, évoluer… alors qu’ils n’avaient pas forcément ces mêmes exigences.
J’ai compris qu’ils jouaient avec d’autres règles. Pas forcément mieux, pas forcément pire. Mais différemment.
Aujourd’hui, vous avez ces clés en main. Vous pouvez continuer à croire en vos principes… ou oser remettre en question ceux qui vous limitent et décider d’en adopter de nouveaux !
La seule vraie question, c’est : quelles croyances avez-vous encore en vous qui influencent votre manière d’avancer… sans même que vous en ayez conscience ?
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Avez-vous déjà pris conscience d’une croyance qui freinait votre progression ? Vous êtes-vous déjà retrouvée à travailler dur en pensant que cela suffirait… avant de réaliser que d’autres facteurs entraient en jeu ?
Ou peut-être avez-vous déjà observé une situation où une personne, moins impliquée mais plus visible, obtenait une promotion à laquelle vous auriez pu prétendre ?
Partagez votre expérience en commentaire ! Je serais curieuse de savoir quelles croyances vous avez déjà déconstruites… ou celles qui vous semblent encore bien ancrées aujourd’hui.
Blog de Cadre est également là pour vous accompagner dans votre quête de développement personnel et professionnel. Pour plus d’informations ou pour un accompagnement personnalisé, prenez contact avec moi en cliquant ici. Je vous répondrai rapidement !
Un immense oui à chaque mot.
J’ai lu avec le cœur, et j’ai respiré différemment après.
Simple, doux, puissant.
Merci Sandra pour cette piqûre de rappel… et cette dose de bon sens.
Merci à toi, Stéphanie, d’avoir testé avec le cœur et de partager ton expérience !
Aie aie aie ! Je me suis reconnue sur tous les points ! Nul doute que je fais partie de l’équipe des perfectionnistes ! Alors merci pour tes astuces très claires et faciles à appliquer. Je vais les noter et les appliquer jusqu’à ce qu’ils deviennent des automatismes.
Bienvenue au club alors Ravie que ces astuces te parlent et surtout, j’espère que tu réussiras à te les approprier !
Oh là je me suis retrouvée dans certaines. Certaines dépassées avec joie et d’autres qui pointent encore leur nez. Ces croyances qui impactent aussi la vie de l’entrepreneur.
J’adore cette phrase : Ce n’est pas aux autres de deviner votre valeur, c’est à vous de la montrer! Un bon leitmotiv !!
Merci Aurélie !
Déjà, bravo d’avoir réussi à reléguer certaines de ces croyances au second plan. Et contente que tu te sois approprié un nouveau leitmotiv !
C’est tellement vrai. Toutes ces croyances limitantes sont très largement répandues chez les femmes. Et pour moi en particulier, j’ai grandi dans un environnement où j’avais énormément de pression du résultat, à commencer par mes parents qui m’ont amenée à développer ce trait de caractère plutôt perfectionniste.
Et ça m’a épuisée arrivée à l’âge adulte, surtout avec l’arrivée dans ma vie de la parentalité.
C’est aussi la raison pour laquelle j’ai énormément travaillé sur moi et qu’aujourd’hui, j’ai à coeur d’accompagner les mamans à bout pour vivre une vie qui leur ressemble et oser faire leurs propres choix pour rayonner à nouveau.
Merci pour ce partage, Ana ! Et bravo d’avoir entamé un travail sur toi, ce n’est pas évident… mais cela fait tellement de bien !
Et bravo aussi pour ton engagement auprès des mamans. Il y a tellement de choses qu’on ne nous apprend pas à l’école ! Le domaine dans lequel tu t’es engagée est tellement utile et nécessaire !!! Je te souhaite plein de belles choses dans cette voie.
Merci pour cet article éclairant. Tu mets en lumière des croyances qui freinent nos ambitions, comme « Je ne suis pas assez compétent(e) » . Ce passage m’a marqué car il reflète des doutes que beaucoup partagent. Ta manière d’aborder ces obstacles avec bienveillance et clarté est inspirante
Merci Rémi. Ravie de t’inspirer
Merci pour cet article percutant et clair ! Ta manière de déconstruire ces croyances limitantes est très rassurante et motivante. Cela fait du bien de remettre un peu de lumière sur ces freins invisibles. Merci pour ces clés concrètes pour avancer.
Merci Beni ! Ravie de te permettre d’avancer
C’est vrai que ces croyances nous collent à la peau et nous empêchent de progresser! J’avoue que l’on se sent très légère lorsque l’on arrive enfin à s’en détacher! Merci pour cet article inspirant!
Merci pour ce partage. Et oui, ne serait-ce que d’en prendre conscience, ça soulage
Merci pour cet article, qui doit résonner chez tant de personnes.
Les croyances limitantes, une fois ancrées, sont un véritable frein à une progression saine.
Je dis souvent que les croyances ferment les portes du savoir.
Ton article est bien construit et met le doigt sur un point essentiel : prendre conscience de ses fausses idées et redresser la barre au plus tôt.
Merci Pascal ! Je partage complètement ta devise !
Merci pour ce superbe article, complet et très agréable à lire. Avec le temps et l’expérience, le syndrome de la bonne élève m’a conduite à dépasser certaines croyances limitantes, mais sans le véritable lâcher-prise que tu mets en avant. Je mets ton blog dans mes favoris
Merci pour ton retour Eva.
C’est vrai que dépasser certaines croyances demande souvent du temps… et le vrai lâcher-prise, lui, arrive parfois plus tard, quand on est prête. Ravie que l’article t’ait parlé — et honorée que mon blog rejoigne tes favoris !
Merci pour cet article puissant et éclairant Chaque croyance abordée fait vraiment écho à des blocages que j’ai déjà expérimenté sans même que je m’en rende compte. Une vraie prise de conscience. Bravo pour cette clarté !
Merci beaucoup pour ton message, Asma.
C’est exactement ce que j’espère en partageant ces réflexions : aider à mettre en lumière ce qui, parfois, agit en nous de façon invisible. Ravie que l’article ait pu contribuer à cette prise de conscience, et merci pour ta reconnaissance sur la clarté du contenu
Je reconnais que ces croyances sont très présentes chez certains et que c’est difficile de se défaire de cela. Merci pour ces remises en question
Merci à toi pour ton retour, Flore.
Oui, ces croyances peuvent être profondément ancrées… Les identifier, c’est déjà un pas important, puisque sans prise de conscience, pas de changement possible. Heureuse que l’article ait pu nourrir ta réflexion.
Le biais d’hypothèse du monde juste, mon préféré. Il y a une justice et si je fais bien les choses je serai récompensé(e) et ils finiront pas voir que lui (elle) ne fait pas bien les choses…
Que de vérités dans cet article, merci pour cette remise à plat des essentiels.