Dire Non : 7 conseils pour oser s’affirmer

Savoir dire stop

Vous avez accepté de vous occuper d’un dossier urgent à la dernière minute et vous le regrettez déjà ; des amis vous ont demandé de les aider à déménager le week-end prochain et vous avez dit oui à contre cœur ; vos enfants vous ont supplié de faire un tour de manège en allant au centre commercial et vous avez craqué pour leur faire plaisir… comme d’habitude ; Belle-Maman vous a appelé pour vous inviter à fêter Pâques en famille et vous n’avez pas résisté à son insistance…

Vous vous en voulez de ne pas savoir dire NON au travail comme à la maison, mais c’est plus fort que vous…

Oui mais voilà. Dire NON à son chef ou à ses collègues, ça ne se fait pas ! Refuser de faire plaisir à votre mari, vos enfants ou vos amis, c’est absolument impensable… Pour quelles raisons ?

1. Pourquoi est-ce si difficile de dire NON

Tout d’abord, parce que dans votre petite enfance, vos parents, vos instituteurs et tout votre entourage vous ont appris à être polie et à donner une image agréable de vous aux autres : « Sois gentille, sois aimable, montre toi serviable, fais plaisir,  soit arrangeante, ne me fait pas honte … ».  Dire NON va donc à l’encontre de cette norme et reviendrait à trahir vos parents.

Ces comportements qui vous ont été inculqués, ont généré des croyances limitantes. Inconsciemment vous en avez conclu que pour être aimée, acceptée, appréciée, vous devez accepter sans sourciller toutes les demandes qui vous sont faites.

Ainsi, dans l’imaginaire collectif, la capacité à savoir dire NON serait considérée comme traduisant une attitude égoïste, agressive, blessante.

De plus, dans la religion catholique la femme est supposée tout accepter de son mari. Lui dire NON est un véritable pêché de lèse majesté qui la condamne sur le champ à l’enfer éternel !

Traditionnellement le refus est donc empreint de négativité ; il est perçu comme une réaction chargée émotionnellement qui impliquerait un manque de considération, une quasi-volonté de nuire aux autres et à soi-même.

Vous savez à présent que cela fait partie des mythes et des croyances limitatives qu’il vous faut déconstruire pour assumer votre personnalité et vous comporter en adulte.

Bonne nouvelle : aujourd’hui, vous êtes en mesure de revisiter ces vieilles croyances qui vous contraignent à accepter ce que vous ne voulez pas. Oser dire NON fait partie des apprentissages que vous avez la capacité d’acquérir sans problème.

Et pourtant… Quelque chose vous en empêche. Qu’est-ce que c’est ?

2. Les raisons : vos freins

Comme vous venez de le voir, depuis votre enfance vous avez appris que dire NON ne se fait pas, que c’est un signe d’impolitesse majeur notamment face à une autorité quelconque : les parents, les instituteurs, les professeurs, les adultes en général.

Baignée quotidiennement dans cette culture qui a imprégné votre famille pendant des générations, vous avez un jour vécu une histoire traumatisante qui vous empêche encore aujourd’hui de refuser de l’aide à votre prochain.

Dans ces conditions, difficile de dire NON sans ressentir immédiatement des émotions épouvantables qui vous font immédiatement culpabiliser et viennent rouvrir de vieilles blessures extrêmement douloureuses.

En fait dire NON vous met face à de nombreuses peurs et angoisses que vous avez au plus profond de vous-même :

  • Peur de blesser ou de faire de la peine, de décevoir la personne
  • Peur du regard des autres, de ce que votre refus pourra susciter chez eux
  • Peur d’être rejetée si vous ne répondez pas par l’affirmative à une demande
  • Peur pour votre image
  • Peur de ne pas être aimée et de passer pour une personne méchante ou désagréable
  • Peur de l’autorité (sanction, mise au placard…)
  • Peur de manquer une opportunité
  • Peur de déclencher un conflit, une crise

C’est bien légitime d’être terrorisée par les conséquences de votre refus. C’est d’autant plus difficile dans les relations avec les proches, amis, parents, conjoint, avec qui le lien affectif est fort, ou dans les relations avec l’autorité avec qui vous avez un lien « d’infériorité ».

Il est temps d’en guérir.

Contrairement à ce que vous pensez, en disant OUI à tout et à tout le monde, vous ne vous rendez pas service. Pourquoi…

3. Les conséquences : une baisse d’estime de vous

En disant OUI alors que vous avez envie de dire NON, vous ne vous respectez pas. Vous ressentez alors des émotions négatives (culpabilité, colère, ressentiment, frustration envers vous-même…) qui à la longue vont nuire à votre santé.

En disant OUI à l’autre, vous dites NON à vous-même. Autrement dit, vous vous placez en position de soumission dont les autres tirent profit la plupart du temps.

Des études ont démontré qu’en cas de problème, les autres  ne se tournent pas vers les personnes les plus qualifiées pour les aider, mais plutôt vers celles qui n’oseront pas leur refuser leur aide.

Il est donc fondamental de sortir au plus vite de la spirale infernale du « OUI  toxique »  pour ne plus vous retrouver dans des situations qui vous dépassent et que vous avez tellement de mal à assumer : débordée de travail, stressée, frustrée et contrainte de bâcler une tâche au risque de faire des erreurs et de rendre, peut être en retard, un travail insatisfaisant. Tout ceci pour un minuscule petit « OUI » qui risque fort de vous dévaloriser à vos propres yeux et à ceux des autres.

Ce comportement terriblement destructeur mis en évidence, vous devez donc apprendre de toute urgence à dire NON : aux tentations, aux excès, aux manipulations.

Et pour cela, je vais vous donner tous les avantages qui vont vous donner envie de changer d’attitude sur le champ.

4. Les bienfaits du NON

Face à vos collaborateurs ou vos proches, savoir dire  NON c’est :

  • poser vos limites, les respecter et vous respecter
  • affirmer qui vous êtes vraiment
  • agir en harmonie avec vos valeurs
  • donner l’image de quelqu’un de plus sûr d’elle, crédible et plus digne de confiance
  • construire des relations saines dénuées de mensonges ou de manipulations
  • augmenter la confiance en vous et renforcer l’estime de soi
  • privilégier le plaisir dans tout ce que vous faites
  • retrouver votre liberté de choisir et de décider
  • être actrice de votre vie et pas le pantin des autres en subissant en permanence
  • prendre soin de vous et de votre santé

Si vous savez dire  NON avec les formes requises, vous saurez aussi gérer des situations collectives ou individuelles difficiles.

Vous assoirez votre crédibilité et obtiendrez la reconnaissance tant de votre hiérarchie que de vos collaborateurs.

Vous éviterez des crises à la maison, car votre entourage saura que vous êtes alignée, déterminée et qu’il ne faut pas insister.

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Voyons à présent comment mettre définitivement un terme à ce cercle infernal.

5. Oser dire NON : comment s’affirmer facilement

Savoir dire NON, c’est trouver le juste équilibre entre OUI et NON.

Quand vous effectuez un changement, le risque est de passer d’un extrême à l’autre. Oser dire NON c’est bien, mais il ne faut pas en abuser et subitement dire NON à tout ! Vous passeriez pour une rebelle.

Il faut savoir dire NON à bon escient et de la bonne manière. Voyons comment.

  • Conseil N° 1 : Faites un état des lieux

Pour commencer, posez-vous et réfléchissez à qui ou à quoi vous auriez dû dire NON et que vous n’avez pas fait.

A qui dites vous toujours OUI ?

Est-ce à tout le monde ou à un certain type de personnes ? Vos supérieurs hiérarchiques par exemple.

Est-ce systématique ou dans certaines circonstances particulières ? Par exemple vous achetez tout ce que vos enfants vous demandent pour déculpabiliser de les avoir délaissés.

Une fois l’état des lieux terminé, l’étape suivante est de trouver la bonne manière de le formuler. Pour que cela devienne naturel, vous ayez à votre portée des solutions toutes prêtes. Voyons lesquelles.

  • Conseil N° 2 : Annoncez vos principes de vie

Au travail, vous restez au bureau jusqu’à 21h00 ; vous emmenez vos dossiers à la maison et travaillez jusqu’à point d’heure ; sur le papier vous êtes en congés mais dans les faits, vous êtes scotchée à votre Smartphone pour répondre aux messages au lieu de profiter de votre famille.

Prenez la plus grande résolution de votre vie : annoncez à tout le monde qu’à partir de maintenant, vous ne travaillerez que 35h (ou 39h) par semaine.

Une fois chez vous, vous êtes la Mère Térésa du quartier ; vous êtes bénévole dans quatre associations et passez votre temps à covoiturer les enfants des autres ; vous vous démenez à faire toutes les tâches ménagères pendant que votre chéri surfe sur internet et passe du bon temps avec ses potes…

Vous voulez que ça change ? Prévenez tout votre entourage que vous avez besoin de plus de temps.

Expliquer franchement et fermement vos intentions sans rentrer dans les détails. Ainsi, vous ne prendrez pas les autres de court.

  • Conseil N° 3 : Anticipez les objections

Vous connaissez bien les personnes qui profitent de vous. Imaginez les arguments qu’elles ont l’habitude de déployer pour vous faire revenir sur votre décision et préparez les réponses que vous pourrez apporter pour rester sur vos positions.

Expliquez, ne vous excusez pas.

Si vous commencez à vous justifier, vous allez entrer dans le rôle de victime, et vous trouverez toujours une âme charitable pour vous faire culpabiliser : comment ! Mais tu ne peux pas me faire ça ! Pas à moi ! Pas maintenant ! Ce n’est vraiment pas le moment

Au travail comme à la maison, pour votre équilibre de vie et votre santé, il est important que vous ayez des plages de décompression suffisantes. Ce qu’on vous demande ne rentre pas dans votre emploi du temps. Point.

Pas besoin d’entrer davantage dans des détails qui pourraient être retournés contre vous une fois que vous aurez tourné les talons : Tu te rends compte, elle préfère aller à la piscine plutôt que de m’aider !

Ce que vous allez faire de votre temps libre ne regarde que vous.

  • Conseil N° 4 : Soyez honnête et ferme

Pour camper sur vos positions, au travail, c’est assez facile. Vous pouvez rester factuelle en rappelant la réglementation et les risques psychosociaux : la loi prévoit qu’on travaille x heures par semaine. Je peux comprendre qu’il y ait des circonstances exceptionnelles et je suis d’accord pour assurer dans ces cas là.

Par contre, quand c’est toute l’année, c’est qu’il y a un problème. Pour préserver ma santé, j’ai besoin de plages de repos afin de déconnecter et d’être au top de mes facultés quand je suis au bureau.

Si je ne le fais pas, je pourrais faire un burn out et là, tu serais vraiment dans le pétrin parce que je serais absente pendant une période beaucoup plus longue….

Dans la vie privée, c’est plus compliqué car les liens affectifs entrent en jeu et vous font rapidement culpabiliser. Une solution efficace est d’énoncer les inconvénients que la personne déteste par-dessus tout.

 – Chérie, tu peux m’apporter mes cigarettes qui sont sur la table de la cuisine.

 – Non, mon amour, je suis occupée. Je donne à manger à Benjamin. Si j’arrête, il va crier et tu ne supportes pas  quand il crie.

 

 – Maman, je peux prendre un bonbon ?

 – Non ma puce. Tu en as déjà mangé deux, tu vas être malade comme à Noël quand tu avais trop mangé de chocolat. Tu te souviens ?

  • Conseil N° 5 : Proposez une alternative

Une autre solution consiste à proposer une alternative. Vous acceptez la proposition, mais pas complètement celle souhaitée par votre interlocuteur. Vous avez quatre possibilités :

             1 : L’aide d’une autre personne qui a autant de compétences que vous

 – Charline, tu peux faire ce dossier en urgence ? J’ai un communiqué de presse dans une heure.

 – Non, désolée, j’ai un rapport à rendre avant ce soir. Si je m’occupe du communiqué de presse, je serai en retard ce soir pour aller à l’école. Par contre, demande à Véronique, elle connaît très bien la situation. En plus, elle a un master en communication.

             2 : Un autre service

 – Je déménage dans quinze jours. Tu viendras m’aider à porter les cartons, n’est-ce pas ?

 – Non, désolée, c’est l’anniversaire de Loreen, nous avons prévu une fête avec ses copains. Par contre, je pourrai venir t’aider le week-end suivant à déballer les cartons.

             3 : Un autre moment

 – Maman, je peux inviter Anna à dormir à la maison demain … S’te plait, s’te plait, s’te plait !

 – Désolée, ma chérie. Demain c’est mardi, j’ai rendez-vous à Marseille, je vais rentrer très tard. Par contre, samedi soir elle peut venir. Dimanche, il va faire très beau. On ira pique niquer tous ensemble au Bois de Vincennes et vous pourrez faire du vélo.

             4 : Gagnant – gagnant

 – Il y a le tournoi de foot à Trifouilly les oies le mois prochain. Vous pourrez emmener mon fils Grégory ?

 – Oui, bien sûr. Et en échange, vous emmènerez Benjamin à l’entraînement mercredi ?

  • Conseil N° 6 : Négociez un délai

Lorsque je travaillais au contrôle de gestion, j’avais pour mission de sortir des tableaux de bord pour mes collègues du marketing. Quand l’un d’eux faisait une étude de marché, sa demande était toujours urgente.

 J’avais opté pour une option très simple. Si j’avais des priorités (résultats mensuels pour l’ensemble du service par exemple), j’expliquais au collègue mes impératifs du moment et lui proposais une date « au plus tard ». Dans 80% des cas, ma proposition était acceptée.

 Quand l’urgence était réelle, nous allions négocier ensemble auprès des autres collègues, afin de vérifier que la remise tardive des tableaux de bord du service ne pénaliserait personne. 

Si la demande provient de votre patron, il est important de négocier un délai dans l’exécution de la tâche demandée ou dans celles que vous avez à faire dans la journée. Objectif : ne jamais crouler sous le travail. En effet, tant que vous ne lui dites pas « STOP », un manager part du principe que vous avez le temps.

Une astuce qu’un de mes collègues m’a soufflée un jour. Lorsque son chef lui demandait de faire quelque chose qui n’était pas prévu, il lui répondait : « d’accord. J’ai xxxxxxxxx, xxxxxxxxx et xxxxxxxxxx. Tu me demandes xxxxxxxxx. Qu’est-ce qui est prioritaire et qu’est-ce que je passe en dernier… ».

Une manière très élégante pour prévenir votre supérieur hiérarchique des sujets brûlants en cours sans s’opposer à lui et de lui demander un délai pour ce qui lui semblait moins prioritaire… ou aller s’adresser à quelqu’un d’autre.

De même, pour les décisions importantes (avancement, nouveau poste, …) demandez un délai de réflexion : « Je te remercie pour cette proposition très intéressante. Quitter la région parisienne pour partir en Bretagne, c’est un choix important qui engage ma famille. Je dois en discuter avec elle avant de te donner une réponse. Je te propose de te donner ma décision dans deux jours ».

Vous pourrez ainsi étudier le pour et le contre, mais aussi demander leur avis à des personnes de confiance, rechercher des informations complémentaires et réfléchir à la façon de formuler votre réponse. Surtout si vous devez négocier ou refuser définitivement la proposition.

Prendre son temps et rester calme, écouter et s’exprimer sans agressivité montreront à votre interlocuteur l’intérêt que vous lui porter.

  • Conseil N° 7 : Le disque rayé

La personne insiste pour que vous disiez OUI.

Jouez au perroquet

Ne rentrez surtout pas dans son jeu en vous justifiant. Vous avez certainement affaire à une spécialiste de la victimisation.

En fournissant des excuses, vous montrez que vous n’êtes pas sure de vous. Votre interlocuteur va insister et vous déstabiliser. Vous serez influencée par ses contre-arguments.

Restez factuelle et ferme. Répétez votre refus aussi longtemps que nécessaire, sans chercher de nouvelles justifications.

Répétez mot pour mot ce que vous venez de dire.

« Je comprends ta situation, mais comme je viens de te le dire, je n’ai pas le temps de faire ce que tu me demandes ».

Il s’agit là de montrer que vous savez ce que vous voulez, et que vous êtes vous même convaincue de votre NON.

Vous souhaitez aller plus loin ? Attention, passez uniquement à la suite si vous n’avez pas peur de découvrir votre côté sombre…

6. Changer ses pensées pour oser définitivement

Si vous n’osez pas dire NON, vous avez certainement une ou plusieurs bonnes raisons existentielles pour vous.

Posez-vous et réfléchissez aux bénéfices que vous apportent tous ces consentements apparents : avoir de l’avancement, paraître indispensable aux yeux des autres, montrer que vous êtes la meilleure, ne pas déclencher de conflit, ne pas vous fâcher pour garder vos amis… et qu’ils vous soient redevables.

Je vous avais prévenue. Les motivations profondes sont rarement glorieuses. Afin de redorer votre blason, je vous propose quelques pistes de réflexion pour changer votre modèle du monde.

  • Un modèle

Souvenez-vous que vous êtes toujours l’exemple de quelqu’un : un stagiaire, une alternante, un enfant, une amie…

Avez-vous envie que votre fille se fasse marcher dessus quand elle sera adulte ? Non ? Alors soyez exemplaire. Elle se construit en vous observant.

Souvenez-vous également que vos managers préfèrent des personnes qui savent prendre des responsabilités et qui savent tirer le signal d’alarme avant la catastrophe.

Si votre objectif est d’avoir de l’avancement, faire des heures sup est définitivement contreproductif. En effet, comment ferez-vous quand vous aurez une équipe à dirigez si vous ne savez pas vous imposer ? Aucune chance d’obtenir le poste que vous convoitez.

  • Votre boussole

Le NON existe dans toutes les langues. Il est fait pour être employé !

Pour soulager votre conscience du poids que peut représenter le fait de dire NON, restez en contact permanent avec vos priorités.  Sachez vous écouter. Au fond de vous, vous savez ce qui vous plait ou pas. Trouvez votre « NORD », LA valeur qui saura vous guider.

Certaines personnes s’orientent par rapport au plaisir. C’est le nord de leur boussole personnelle.

Si elles y voient une source d’amusement, une occasion de découvrir quelque chose de nouveau ou de faire la fête, elles disent OUI. Si au contraire, elles le prennent pour une contrainte ou une source de désagrément, elles disent NON.

D’autres sont animées par l’expérimentation, comme dans un laboratoire grandeur nature. Elles testent en permanence et s’adaptent jusqu’à trouver la bonne façon de procéder.

D’excellents moyens de trouver un équilibre de vie !

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Et vous, quel nord vous permet de rester vous-même et d’oser dire NON ?
Partagez avec nous vos questions et vos expériences.

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