Vous êtes souvent en conflit avec certains membres de votre équipe ? Vous ne supportez plus les tensions au sein de votre service ? Vous arrivez au bureau la boule au ventre et aimeriez pouvoir communiquer sereinement avec vos collègues, vos collaborateurs ou votre manager ?
Et si la Communication Non Violente (CNV) était la clé universelle qui vous manquait pour transformer vos relations professionnelles et instaurer une atmosphère harmonieuse ?
Dans cet article, je vous dévoile les secrets de la CNV adaptée au monde de l’entreprise, afin que vous puissiez retrouver sérénité, productivité et épanouissement au sein de votre environnement de travail.
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Préparez-vous à une véritable révolution communicationnelle et découvrez comment la CNV peut transformer votre quotidien professionnel de manière positive et durable.
Pour ce faire, découvrons sans attendre le premier pilier de la CNV. J’ai nommé…
#Observation
L’observation !
Pour pratiquer la Communication Non Violente (CNV), le premier principe consiste à vous concentrer sur la description objective de la situation conflictuelle, en évitant les jugements et les interprétations.
Lorsque vous vous trouvez dans une situation délicate au travail, prenez le temps de décrire les faits concrets de manière neutre et factuelle.
Par exemple, si vous rencontrez un problème de collaboration avec une collègue,
plutôt que de dire : « Elle est toujours en retard et ne fait pas son travail correctement »,
vous pouvez simplement observer : « Hier, lors de notre réunion d’équipe, elle est arrivée 20 minutes après l’heure prévue et n’a pas fourni les documents requis ».
Cette observation neutre vous permet de vous concentrer sur les faits observables plutôt que sur les jugements personnels, créant ainsi une base solide pour une communication constructive.
Un autre exemple pourrait être lorsque vous recevez un courrier électronique de votre supérieur hiérarchique exprimant son insatisfaction quant à un projet :
au lieu de réagir avec défense et penser : « Il est toujours mécontent de mon travail »,
vous pouvez observer objectivement en disant : « Dans son courrier électronique, il mentionne que le rapport ne répond pas aux attentes de présentation ».
En gardant vos observations neutres et basées sur des faits tangibles, vous ouvrez ainsi la voie à une meilleure compréhension et à des échanges plus constructifs pour résoudre les conflits en milieu professionnel.
Après avoir jeté les fondements de votre réflexion sous forme d’arguments concrets et factuels, le temps est venu de livrer vos sentiments les plus profonds.
Prête à faire votre déclaration ? Voyons tout de suite comment procéder !
#Sentiment
Car bien évidemment, dans un contexte tendu, il ne s’agit pas de déclarer votre flamme ni de faire des compliments à votre interlocuteur, bien au contraire !
L’objectif est donc d’exprimer vos émotions de manière claire et respectueuse lorsque vous faites face à une situation conflictuelle.
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Pour ce faire, commencez par identifier et nommer vos sentiments.
Par exemple, dans le cas de votre collègue arrivant en retard, vous pourriez dire :
« Quand elle est arrivée en retard à la réunion, j’ai ressenti de la frustration et de l’impatience. »
En utilisant des mots précis pour décrire vos sentiments, vous permettez à l’autre personne de mieux vous comprendre.
Une autre technique utile est d’utiliser le « Je » plutôt que le « Tu » pour éviter d’accuser ou de blâmer.
Par exemple, au lieu de dire : « Tu me mets en colère avec ton attitude »,
vous pouvez dire : « Quand j’observe ton attitude, je me sens contrariée. »
De cette manière, vous prenez la responsabilité de vos propres émotions tout en encourageant une communication respectueuse.
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En exprimant vos sentiments de façon appropriée, vous ouvrez la voie à une meilleure compréhension mutuelle et à des échanges constructifs pour résoudre les conflits en milieu professionnel.
Après avoir parlé à cœur ouvert, il est temps de révéler les attentes qui les sous-tendent.
Pour cela, allons explorer les profondeurs de vos besoins fondamentaux.
#Besoin
Savoir exprimer ses besoins fondamentaux est souvent l’étape la plus difficile de la CNV car nous ne sommes pas habitués à le faire, voire notre éducation nous a appris à ne pas en tenir compte.
Or cette identification est indispensable à la fois pour vous mais aussi pour votre interlocuteur afin qu’il en tienne compte à l’avenir.
Déterminer vos besoins fondamentaux est primordial car c’est souvent ce qui dégénère en conflits lorsqu’ils ne sont pas comblés. Dans la sphère professionnelle il peut s’agir de la reconnaissance, de la collaboration et du respect.
Pour comprendre et identifier vos propres besoins, prenez donc le temps de vous connecter à vos ressentis profonds.
Posez-vous des questions telles que : « Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi dans cette situation ? Qu’est-ce qui me manque ? »
De plus, il est tout aussi important de développer votre capacité à percevoir les besoins des autres parties impliquées. Écoutez attentivement leurs paroles, observez leurs comportements et essayez de discerner ce qui pourrait être significatif pour eux.
Par exemple, dans le cas de la réunion perturbée, les besoins sous-jacents pourraient inclure le besoin de collaboration, de respect mutuel et de contribution équitable :
« Lors de notre réunion d’équipe hier, elle est arrivée en retard et n’a pas fourni les documents requis. J’ai ressenti de la frustration et de l’impatience. Je réalise maintenant que j’ai besoin d’un respect mutuel et d’une collaboration efficace pour pouvoir travailler vers des solutions qui favorisent une ambiance de travail respectueuse et une communication fluide au sein de l’équipe ».
En identifiant clairement les besoins en jeu, vous pourrez mieux comprendre les motivations de chacun et travailler vers des solutions qui répondent aux intérêts de toutes les parties.
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Une fois cette étape clarifiée, il ne reste plus qu’à énoncer votre requête !
#Demande
Formuler des demandes claires et réalisables.
Lorsque vous exprimez vos demandes, il est important de le faire de manière constructive.
Voici quelques conseils pour formuler des demandes spécifiques, réalisables et orientées vers une solution.
Tout d’abord, soyez précise dans votre demande en décrivant clairement ce que vous souhaitez obtenir. Évitez les demandes vagues qui pourraient prêter à confusion et les demandes exprimées à la forme négative. Autrement dit, exprimez ce que vous souhaitez et non ce que vous ne voulez pas !
Ensuite, veillez à ce que vos demandes soient réalisables. Tenez compte des ressources disponibles, des contraintes et des limites réalistes.
De plus, orientez vos demandes vers une solution plutôt que vers un blâme ou une critique. Focalisez-vous sur ce que vous souhaitez voir se produire et proposez des actions concrètes pour y parvenir.
Reprenons l’exemple précédent de la réunion perturbée.
Après avoir exprimé vos sentiments et identifié vos besoins de respect et de ponctualité, vous pourriez formuler votre demande en disant :
« A l’avenir, j’aimerais que tu arrives à l’heure aux réunions car cela contribue à un climat de travail respectueux et favorise une gestion efficace du temps. Est-ce quelque chose que tu peux faire ? »
Dans cette démarche, il est essentiel de demander une validation à votre interlocuteur pour qu’il confirme son engagement. Si plus tard vous constatez qu’il ne tient pas ses promesses, vous pourrez toujours lui rappeler votre conversation et l’accord verbal que vous avez passé.
Et si votre demande ne lui convient pas, c’est l’occasion pour lui de vous proposer des alternatives, ouvrant la voie à la négociation jusqu’à ce que vous trouviez un accord.
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Pour conclure :
En adoptant les principes puissants de la CNV (observation, sentiments, besoins et demandes), vous brisez le cycle des conflits ou des non-dits et ouvrez la voie à une communication constructive et respectueuse.
En pratiquant la CNV, vous vous exprimez de façon assertive, augmentez votre estime de vous, inspirez confiance et entretenez des relations harmonieuses dans votre équipe. Que du bonheur !
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